Particulièrement efficace pour stocker des aliments secs et des graines à l’abri des rongeurs, contenir du liquide et cuire au feu de bois ; la poterie est une avancée technologique majeure du Néolithique. Elle accompagne l’avènement de l’agriculture et de la pierre polie et est liée à un mode de vie sédentaire.
Ici, on se situe d’avantage sur le territoire de Pauline. La terre, c’est son truc. D’ailleurs, sa formation initiale est liée à la céramique. Depuis, elle a fait du chemin et se spécialise de plus en plus dans les techniques de façonnage et de cuisson primitives. Avant d’en arriver là, elle a beaucoup lu, recherché, échangé ses expériences et tatônné. Elle a également fait un stage avec Jean-Marie Giorgio.
Comme les premiers peuples d’agriculteurs, elle sélectionne, récolte et prépare son argile sauvage ; puis la façonne à la main et monte ses pièces à l’aide de colombins de terre afin de donner à ses pots la dimension et la forme voulue. Après avoir ajouté les décors et, éventuellement, poli ses pièces ; elle les cuit sans four, directement dans le feu. C’est une technique employée encore aujourd’hui par nombre d’ethnies africaines et supposée pour le Néolithique (aucun four n’a été retrouvé pour cette période).
Parfois et selon les opportunités, il lui arrive aussi d’utiliser de la terre du commerce, de tourner (à l’aide d’un tour électrique, à pied ou à bâton) et de cuire au four !
Nous proposons des démonstrations, des animations et des stages pour aborder cette discipline.
Nous proposons également pour les musées, des répliques de pièces archéologiques, allant du Néolithique à l’Âge du Fer.